- Ecthyma contagieux (« orf »)
- Cas classique :
- Généralement des animaux jeunes ou nouvellement introduits
- Lésions :
- Papules douloureuses
- Vésicules/pustules
- Croûtes à la jonction cutanéo-muqueuse des lèvres
- Emplacements supplémentaires :
- Autour des incisives en éruption +/- muqueuse buccale, provoquant une anorexie
- Bandes coronaires, provoquant une boiterie
- +/- Périnée, yeux, oreilles
- Peut également voir :
- Perte de poids due à un manque d'appétit
- Mammite gangreneuse chez la brebis
- Dx :
- Étiologie : virus parapox (lié au virus de la pseudocowpox et de la stomatite papillaire bovine)
- Antécédents et examens généralement suffisants
- PCR ou microscopie électronique
- Émission :
- Le cours typique dure 1 à 4 semaines
- Guérit généralement sans cicatrices
- Isoler ou éliminer les animaux atteints et vacciner le reste
- Antibiotiques - topiques ou parentéraux pour les infections secondaires
- Soins de soutien si vous ne mangez pas
- +/- Larvicides/répulsifs pour prévenir la myiase larvaire de la vers bouchère
- Haute résistance à la réinfection après guérison
- Perles:
- Zoonotique ! Très contagieux par contact direct avec des animaux infectés OU par vaccin vivant - porter des gants
- La vaccination est efficace pendant l'épidémie, mais ne vaccinez pas dans les fermes exemptes d'orf car le vaccin peut provoquer des maladies.
- Plus grave chez les chèvres que chez les moutons, mais moins fréquent chez les chèvres
- Cas classique :
- Maladies clostridiennes ( entérotoxémies , tétanos )
- Cas classique :
- Entérotoxémie de type C (alias « diarrhée sanglante »)
- Diarrhée sanglante chez les chevreaux et les agneaux
- Anorexie, léthargie, douleurs gastro-intestinales
- Convulsions, opisthotonus, ataxie
- Mort suraiguë sans signes prémonitoires
- Entérotoxémie de type D (alias « rein pulpeux » et « maladie de la suralimentation »)
- Les agneaux les plus gros et à la croissance la plus rapide (moins souvent les chevreaux)
- Anorexie, léthargie, douleurs gastro-intestinales
- Convulsions, opisthotonus, ataxie
- Mort suraiguë sans signes prémonitoires
- Tétanos
- Antécédents de plaie 10 à 14 jours avant
- Raideur – commençant souvent dans les muscles masséters (« tétanos »)
- Raideur généralisée (« position en chevalet »)
- Tachypnée, tachycardie, transpiration
- Hyper-réflexif
- Conscience normale
- La paralysie respiratoire entraîne la mort
- Entérotoxémie de type C (alias « diarrhée sanglante »)
- Dx :
- Étiologies :
- Entérotoxémie : Clostridium perfringens
- Type C : la toxine bêta provoque de graves dommages intestinaux
- Type D : toxine Epsilon
- Tétanos : neurotoxine de C. tetani
- Entérotoxémie : Clostridium perfringens
- Entérotoxémies :
- Frottis du contenu gastro-intestinal : un grand nombre de bactéries Gram+ en forme de bâtonnet
- Autopsie : entérite hémorragique et ulcéreuse
- Type D (rein pulpeux) : autolyse rénale post-mortem rapide
- Identification des toxines : ELISA ou PCR sur liquide intestinal
- Le chloroforme (1 goutte/ml) aide à stabiliser la toxine dans l'échantillon
- Tétanos
- Bactéries Gram+ observées dans le frottis de la plaie
- Analyse des toxines rarement effectuée
- Étiologies :
- Tx : vacciner chaque année avec "CD&T" ~ 1 mois avant la parturition après une série initiale de 2 doses chez les jeunes
- Entérotoxémie de type C
- Rx rarement réussi
- Sérums hyperimmuns et anticorps oraux : probablement plus utiles pour les compagnons de troupeau à risque
- Prévenir : bonne hygiène de la mamelle, vacciner
- Entérotoxémie de type D
- Prévenir : minimiser les changements rapides d’alimentation, vacciner
- Tétanos : rarement pratiqué, essayez les soins de soutien
- Entérotoxémie de type C
- Perles:
- C. perfringens normalement présent en petit nombre dans le tractus gastro-intestinal
- Entérotoxémie de type C due à une consommation excessive de lait/indigestion
- Entérotoxémie de type D également due à une alimentation excessive
- Plus fréquent chez les moutons que chez les chèvres
- Plus fréquent chez les agneaux de
- Tétanos:
- Sporule dans les tissus anaérobies et nécrotiques et produit des neurotoxines
- La neurotoxine provoque des contractions musculaires spasmodiques et toniques
- Cas classique :
- Parasisme gastro-intestinal
- Cas classique :
- Perte de poids, diarrhée
- Anémie avec muqueuses pâles
- "Mâchoire de bouteille" (œdème sous-maxillaire)
- Faiblesse généralisée
- Mauvais pelage ou diminution de la production de lait
- "Pause laine"
- +/- Décès
- Dx :
- Étiologies
- Eimeria spp. : Coccidienne spécifique à l'hôte
- Telodorsagia (anciennement Ostertagia ) circumcincta
- Trichostrongylus spp.
- Haemonchus contortus : "ver du barbier"
- Nombre d'œufs fécaux (FEC) : œufs par gramme de matières fécales
- PAS très sensible !
- Effectuer un pré- et post-traitement
- Dx de coccidiose : besoin >20 000 oocystes/g de selles
- Nécropsie : identifier les parasites et compter les vers
- Teladorsagia spp. : Augmentation des taux plasmatiques de pepsinogène
- Score PCV et/ou FAMACHA :
- Indicateur sensible d'anémie (de H. contortus )
- Comparez la conjonctive palpébrale inférieure avec la carte FAMACHA pour évaluer l'anémie sur une échelle de 1 à 5 (normale à très anémique)
- Étiologies
- Émission :
- Traitez uniquement les animaux affectés pour aider à ralentir la résistance aux anthelminthiques !!
- Utiliser le « traitement sélectionné ciblé »
- Utilisez le score FEC ou FAMACHA pour déterminer le besoin
- Planifiez stratégiquement le Rx en fonction des connaissances sur la saison et le cycle de vie des parasites.
- Anthelminthiques :
- Voies d'administration : trempage, bolus, injection, pour-on ou topique, et dans l'alimentation/l'eau
- Ex : benzamidazoles, probenzamidazoles, imidazothiazoles, lactones macrocycliques
- Eimeria spp./coccidiose :
- Le traitement des moutons atteints est inefficace une fois la coccidiose diagnostiquée
- Réduisez la gravité avec le toltrazuril, le diclazuril ou la sulfaquinoxaline ; rotation des pâturages
- Prévenir : minimiser le stress (expédition, changements de rations, surpeuplement, conditions météorologiques extrêmes, enclos d'agnelage, zones de pâturage intensif, parcs d'engraissement)
- Coccidiostatiques prophylactiques pendant 28 jours après l'introduction des agneaux dans un nouvel environnement
- ex : monensin, lasalocide
- Le traitement des moutons atteints est inefficace une fois la coccidiose diagnostiquée
- Mouton:
- Observez une « augmentation péripartumière » du nombre d’ovules en raison d’une diminution de l’immunité
- Traiter les brebis gestantes le mois dernier avant l'agnelage
- La prévention:
- Pâturage en rotation (pâturages alternés avec vaches, chevaux)
- Ne pas surpâturer ni surcharger les pâturages
- Maintenir un bon plan nutritionnel
- Traitez uniquement les animaux affectés pour aider à ralentir la résistance aux anthelminthiques !!
- Perles : toutes habitent l’intestin grêle/la caillette
- Transmission fécale-orale :
- Œufs rejetés dans les excréments
- Mûrir en larves de 3ème stade
- Ingéré par l'hôte
- Migration des tissus
- Mûrit dans le tractus gastro-intestinal pour évacuer les œufs dans les selles
- T. circumcincta et Trichostrongylus spp. :
- Plus fréquent dans les climats plus frais avec des hivers et des précipitations
- Entérite/diminution de l'absorption des nutriments
- H. contortus :
- Plus fréquent dans les climats tropicaux ou subtropicaux
- Ne provoque pas à lui seul la diarrhée ; provoque une anémie
- Transmission fécale-orale :
- Cas classique :
- Lymphadénite caséeuse
- Cas classique :
- Abcès ganglionnaires périphériques
- Esp. sous-maxillaire, parotide, préscapulaire, préfémoral
- Une fois égoutté : écoulement purulent inodore, crémeux (chèvres) à caséeux (moutons).
- Guérir avec une cicatrice
- Récidive fréquente
- Infection interne : perte de poids, "poor doer" alias "syndrome de la brebis maigre"
- Signes cliniques spécifiques basés sur le système organique affecté
- Abcès ganglionnaires périphériques
- Dx :
- Étiologie : Corynebacterium pseudotuberculosis , une bactérie Gram+, facultative, intracellulaire
- Matériel de culture pour abcès
- Lésions internes : échographie, radiographie, aspiration
- Sérologie : titre d’inhibition synergique de l’hémolysine
- Interprétation délicate car souvent positive en raison de l’omniprésence de la maladie
- Peut répéter le titre pour voir s'il augmente dans 2 à 4 semaines
- Émission :
- L'abattage est plus pratique pour les opérations commerciales
- Si animal de valeur :
- ISOLER!
- Lance, drainage, lavage avec une solution iodée
- Excision chirurgicale
- Injection de formol dans les lésions
- PAS acceptable chez les animaux destinés à l'alimentation
- Interdit par la FDA
- Antibiotiques de manière hors AMM : systémiques ou intralésionnels
- Pénicilline et rifampicine, tulathromycine
- Probable de récidiver même si traité
- Perles:
- Zoonotique ! Très contagieux!
- C. pseudotuberculosis pénètre par des lésions de la peau ou des muqueuses
- Dans le monde entier, entraîne un impact économique important
- Externe plus fréquent chez les chèvres, interne chez les moutons
- Sensible à l'eau de Javel et à la chlorhexidine
- Très résistant : peut résider dans les débris organiques pendant de longues périodes
- La prévention:
- Biosécurité stricte
- Ne pas contaminer l'environnement : collecter le matériel d'abcès purulent et le liquide de lavage
- Utilisation prudente des vecteurs passifs (tondeuses et solutions de cuve de trempage)
- Vacciner si endémique : réduit l’incidence, ne prévient PAS
- Contrôle des mouches
- Cas classique :
- Pneumonie
- Cas classique : Toux, dyspnée, écoulement nasal, perte de poids, et...
- Pneumonie progressive ovine (OPP) et maedi-visna (MV) : émaciation progressive, détresse respiratoire
- Moutons de plus de 4 ans
- +/- Mastite indurative
- +/- Signes neuro
- Adénocarcinome pulmonaire ovin (OPA) :
- Détresse respiratoire, crépitements dans les champs pulmonaires
- Écoulement nasal séreux abondant
- Arthrite-encéphalite caprine (ECA) :
- Surtout de l'arthrite et des signes neurologiques
- +/- Mastite indurative avec signes respiratoires
- Pneumonie enzootique chronique : morbidité élevée, faible mortalité
- Bactérien : écoulement nasal plus épais
- Vers pulmonaires : toux, tachypnée, +/- détresse respiratoire
- Pneumonie progressive ovine (OPP) et maedi-visna (MV) : émaciation progressive, détresse respiratoire
- Dx :
- Étiologies :
- Agneaux et chevreaux :
- Habituellement viral : PI-3, adénovirus, virus respiratoire syncytial ; bactérien secondaire également possible
- Adultes:
- Viraux : rétrovirus
- Ovins : OPP, MV, OPA - Rétrovirus ovin Jaagsiekte
- Chèvres : CAE
- Bactérien
- Mannheimia haemolytica, Pasteurella multocida (ce sont également des flores normales des voies respiratoires supérieures)
- +/- Chlamydia pneumoniae, Salmonella spp.
- Mycoplasmes spp. (pneumonie enzootique chronique)
- Corynebacterium pseudotuberculosis (lymphadénite caséeuse)
- Parasite:
- Dictyocaulus filaria (bronches), Muellerius capillaris (alvéoles et parenchyme pulmonaire - pire chez les chèvres que chez les moutons) ou Protostrongylus rufescens (bronches)
- Affecte les marges des lobes pulmonaires diaphragmatiques
- Rarement clinique
- Viraux : rétrovirus
- Agneaux et chevreaux :
- Parainfluenza-3 (PI-3) : isolement du virus sur écouvillon nasal ou sérologie (2 titres, à 2-4 semaines d'intervalle)
- OPP, MV, CAE :
- Échographie des poumons
- Immunodiffusion sur gel d’agar ou ELISA
- Autopsie (poumons lourds et ne s'effondrent pas)
- PCR, isolement du virus
- OPA
- Poumons à échographie
- Test à la brouette : pathognomonique de l'OPA
- Un liquide mousseux clair s'écoule des narines lorsque l'arrière du mouton est soulevé
- Nécropsie
- Bactérien : culture de lavage trachéal/matériel pulmonaire
- Pneumonie enzootique chronique : l'autopsie peut être difficile à diagnostiquer
- Parasite:
- Larves de 1er stade observées sur le flotteur fécal ou dans le liquide de lavage broncho-alvéolaire
- La technique Baermann pourrait être meilleure que le flotteur fécal
- Étiologies :
- Émission :
- Virale : soins de soutien, antibiotiques pour les infections secondaires
- OPP, MV, CAE et OPA : aucun
- Sérologie deux fois par an pour OPP, MV et CAE et animaux de réforme positifs
- Bactérienne : antibiotiques, soins de soutien, amélioration de la ventilation
- Pneumonie enzootique chronique : peut-être oxytétracycline à action prolongée (hors AMM)
- Parasitaire : anthelminthiques +/- vaccin
- Virale : soins de soutien, antibiotiques pour les infections secondaires
- Perles:
- M. haemolytica et P. multocida constituent également une flore normale des voies respiratoires supérieures.
- D. filaria et P. rufescens affectent les bronches
- M. capillaris affecte les alvéoles et le parenchyme pulmonaire - pire chez les chèvres que chez les moutons
- Le parasite affecte généralement les marges des lobes pulmonaires diaphragmatiques et est rarement clinique.
- Cas classique : Toux, dyspnée, écoulement nasal, perte de poids, et...
Images gracieuseté de Keven Law (agneau dans un champ), Sarah Reuss, VMD, DACVIM (orf classique, FAMACHA), CDC (orf sur pouce), Lucyin ( tétanos , lymphadénite caséeuse ), CSIRO ( H. contortus ), L. Mahin ( pneumonie enzootique), Seb powen (fille et chèvre)
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